La ceinture de sécurité est probablement une des innovations de sécurité les plus importantes de l'histoire de l'automobile. Mais elle n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui. En effet, plusieurs améliorations ont été apportées au fil du temps en vue d'augmenter la sécurité des passagères et des passagers et le taux de survie en cas d'accident.

C'est en 1903 que le Canadien Gustave Désiré Lebeau invente « les bretelles protectrices pour automobiles » servant à retenir les passagères et les passagers dans un véhicule. Par contre, en cas d'accident, ces bretelles pouvaient causer des blessures.

En 1955, on invente un nouveau type de ceinture : la ceinture de sécurité à trois points (ou la ceinture en Y ou encore la ceinture V). Cette ceinture est introduite en Amérique du Nord en 1963.

La ceinture de sécurité telle qu'on la connaît aujourd'hui a été inventée en 1959 par la compagnie Volvo. Cependant, elle n'a fait son apparition dans les voitures nord-américaines que dans les années 1970.

Ce n'est qu'en 1976 que le port de la ceinture de sécurité a été rendu obligatoire en Ontario. Selon le ministère des Transports, au Canada, cinq décès peuvent être évités pour chaque augmentation de 1 % du taux d'utilisation de la ceinture de sécurité.

Lorsque la ceinture de sécurité est bien utilisée, la majeure partie de l'impact de l'accident est absorbé par le thorax et le bassin, les deux parties du corps pouvant le mieux absorber les chocs. Le port de la ceinture est la meilleure façon de réduire le risque de blessures ou de décès en cas d'accident grave.

En Ontario, l'ajout au dossier de deux points d'inaptitude et une amende de 240 $ peuvent être imposées à un conducteur ou à une conductrice et à un passager ou à une passagère ne portant pas sa ceinture de sécurité.

Assure-toi de toujours boucler la ceinture de sécurité lorsque tu es dans un véhicule, même si tu ne te déplaces que sur une courte distance.

Les pneus ont beaucoup évolué au cours des années. Et les recherches continuent pour améliorer le produit.

Avec le temps et les recherches, on a su améliorer la structure du pneu. Par exemple, une personne roulant souvent sur les autoroutes peut maintenant acheter un pneu résistant mieux à ce type de conduite.

Il existe aussi différents pneus adaptés aux différentes saisons. Le pneu quatre-saisons est un pneu de base pouvant rouler autant l'été que l'hiver. Par contre, ce pneu n'offre pas la meilleure traction possible sur une surface enneigée ou glacée.

Les pneus d'hiver sont fortement recommandés dans un pays comme le Canada. On recommande d'installer les pneus d'hiver avant la première neige pour assurer la sécurité des passagères et des passagers lorsqu'il y a des intempéries. En effet, on recommande d'installer les pneus d'hiver en novembre (dès que la température est sous les 7 ^oC) et de les remplacer par des pneus quatre-saisons (ou des pneus d'été) en avril. Le caoutchouc dont est fait le pneu d'hiver est durci dans le but de résister aux températures basses. Le pneu d'hiver a aussi des lamelles qui jouent le rôle de crampons sur les surfaces glissantes, ce qui améliore la traction du véhicule. Enfin, le pneu d'hiver permet une distance de freinage plus courte sur un sol enneigé, mouillé ou glacé.

En Ontario, les pneus d'hiver ne sont pas encore obligatoires. Mais une loi oblige les automobilistes québécois, depuis 2008, à avoir des pneus d'hiver du 15 décembre au 15 mars. Une infraction à cette loi peut conduire à une amende de 200 $ à 300 $.

Les vitres d'auto et le pare-brise ne servent pas seulement à voir ce qui se passe à l'extérieur du véhicule, ils contribuent aussi grandement à la protection des passagères et des passagers.

Les vitres sur les côtés et à l'arrière sont trempées, ce qui les rend résistantes aux impacts. De plus, ce processus empêche la vitre d'éclater en milliers de petits morceaux au moment de l'impact.

Le pare-brise est comme un sandwich, il est fait de deux feuilles de verre séparées par un vinyle qui agit comme une colle et qui retient le pare-brise en un seul morceau en cas d'impact. Ce vinyle très résistant absorbe beaucoup d'énergie au moment de l'impact et peut même s'étirer pour éviter qu'un objet passe au travers.

Le coussin gonflable est l'un des accessoires de sécurité les plus connus de l'automobile. On le trouve maintenant à plusieurs endroits dans la voiture : dans le volant, sur le côté de la passagère ou du passager et même dans les parois latérales du véhicule.

Une étude américaine a prouvé que l'utilisation combinée de la ceinture de sécurité et du coussin gonflable réduit de 75 % les risques de blessures graves à la tête et de 66 % les risques de blessures à la poitrine. En cas de choc frontal, le coussin gonflable aide à réduire le taux de mortalité de 25 %.

Le fonctionnement du coussin gonflable se fait en cinq étapes : la détection, le déclenchement, le déploiement, l'amortissement et le dégonflage. Le déclenchement du coussin se fait entre 50 et 150 millisecondes.

Les freins sont un élément essentiel à la sécurité routière. Ils permettent de ralentir et de freiner brusquement, au besoin.

Les premières voitures n'avaient que des freins sur les roues avant du véhicule. L'ajout des freins aux quatre roues a été une grande avancée dans le monde automobile.

De nos jours, une grande majorité de véhicules sont munis d'un système de freinage antiblocage pour éviter le dérapage du véhicule sur une surface glissante et pour conserver le guidage des roues directrices. Un système électronique ajuste la pression aux freins, les empêchant de bloquer les roues et permettant ainsi d'effectuer un arrêt plus rapide et plus sécuritaire.

Il existe aussi un contrôle électronique de stabilité qui, lorsqu'on freine ou que l'on tourne brusquement, mesure plusieurs aspects en une fraction de seconde et qui guide les freins de façon à éviter le dérapage.