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Toute personne travaillant dans le domaine de la santé et du bien-être doit manipuler des substances, des matériaux et des pièces d’équipement pouvant être dangereux. Il est donc important de connaître les dangers et les mesures de protection à prendre.
Sélectionne les photographies afin d’en connaître davantage sur les normes et les dangers associés au domaine de la santé et du bien-être.
La Loi canadienne sur la santé vise à superviser le système public d’assurance-maladie du Canada afin de « protéger, de favoriser et d’améliorer le bien-être physique et mental des habitants du Canada et de faciliter un accès satisfaisant aux services de santé, sans obstacles d’ordre financier ou autre ».
Cette loi assure que les soins de santé primaires sont gratuits et accessibles pour tous et toutes au Canada.
Depuis 2010, un règlement existe afin d’assurer l’accès à des soins de santé en français pour les francophones. Le ministère de la Santé tente de répondre aux besoins des différentes communautés francophones de l’Ontario en offrant les services nécessaires en français dans les différentes localités francophones de la province.
Il existe différentes bactéries pouvant être présentes dans la nourriture. C’est pour cette raison que certaines normes ont été mises en place pour protéger les consommateurs et les consommatrices. En Ontario, l’inspection des services d’alimentation et des restaurants est effectuée par les bureaux de santé des municipalités. Cette procédure vise à réduire ou à éliminer la transmission de bactéries, de virus et de parasites par la nourriture. Une nourriture mal entreposée ou mal manipulée peut transmettre aux personnes des maladies dangereuses, comme la salmonellose, la listériose et l’Escherichia Coli.
As-tu déjà remarqué qu’un professionnel ou une professionnelle de la santé se lave et se désinfecte les mains entre chaque patient ou patiente? De plus, chaque outil utilisé doit être stérilisé ou provenir d’un emballage stérile. Un professionnel ou une professionnelle de la santé doit assurer la sécurité de ses patients et de ses patientes en évitant la transmission de maladies d’une personne à l’autre. C’est pour cette raison qu’une aiguille stérile a un usage unique.
Il y a danger biologique lorsqu’on est en présence d’une substance provenant ou dérivant d’un organisme vivant et pouvant représenter une menace à la santé humaine. Cela comprend les déchets médicaux et les échantillons de micro-organismes, de virus ou de toxines pouvant affecter la santé humaine ou animale. Il est donc important de prendre des précautions avec ces matériaux.
T’es-tu déjà demandé ce qu’on faisait avec les déchets à la suite d’une opération, que ce soit une éponge ou des outils contaminés de sang, des organes ou divers tissus du corps et même les vêtements que portent les chirurgiennes et les chirurgiens? Tous ces déchets doivent être placés dans des contenants désignés à cet effet. Ils sont par la suite envoyés dans un centre de décontamination avant d’être incinérés. Les serviettes et les vêtements sont désinfectés avant d’être nettoyés. Les instruments sont envoyés à un centre de stérilisation où ils sont nettoyés et stérilisés avant d’être réutilisés.
Un des plus grands dangers médicaux sont les aiguilles, puisqu’elles peuvent facilement transmettre des maladies graves, tels le VIH et les hépatites. Les aiguilles et tout autre matériel coupant déjà utilisés doivent être déposés dans un contenant réservé à cet effet. Au Canada, plus d’un million d’aiguilles, de seringues et de lancettes* sont utilisées chaque année. Il est donc important de s’en débarrasser de façon sécuritaire. Ces contenants préviennent qu’une personne entre en contact avec un objet coupant comportant un danger biologique.
Un professionnel ou une professionnelle du domaine de la santé et du bien-être doit travailler debout, et ce, pendant de longues heures. Un infirmier ou une infirmière et un ou une médecin ont rarement la chance de s’asseoir au cours d’une journée de travail.
Travailler debout requiert un grand effort musculaire et peut engendrer une sensation de fatigue et des douleurs musculaires au dos, au cou et dans les jambes. Travailler debout peut même entraîner une accumulation locale de sang dans les jambes et les pieds, l’inflammation des veines.
Dans la mesure du possible, il est important de changer fréquemment de position et d’étirer ses muscles régulièrement. Le port de souliers confortables est aussi recommandé.
Plusieurs activités du domaine de la santé et du bien-être sont réglementées par des comités d’éthique. Plusieurs comités soulèvent des questions morales en ce qui concerne certaines pratiques telles que le clonage et l’utilisation de cellules souches pour traiter certaines maladies, comme le Parkinson.
En 2002, Santé Canada a fondé son comité d’éthique. Il est responsable d’assurer que tous les travaux de recherche médicale respectent les normes en matière d’éthique et de protection.
Le fait que les Ontariennes et les Ontariens peuvent avoir des services en français dans les hôpitaux se situant à proximité de communautés francophones revient en grande partie à Mme Gisèle Lalonde. À la fin des années 1990, le gouvernement provincial menace de fermer l’hôpital Montfort, le seul hôpital francophone de la région d’Ottawa. Mme Lalonde fonde alors le mouvement SOS Montfort afin de sauver l’hôpital. La décision de fermer l’hôpital passe à la Cour d’appel du Canada qui donne raison au mouvement SOS Montfort, empêchant ainsi le gouvernement provincial de fermer l’hôpital. Cette décision est à la base de l’article 16 protégeant l’accessibilité à des services de santé en français.
Tout comme Gisèle Lalonde, Bernard Grandmaître est une figure bien importante de la Loi sur les services en français. Tu peux en apprendre davantage sur cette loi en visitant le site de Web l’Office des affaires francophones de l’Ontario.