L'évolution des modes de transport et leur impact sur l'environnement
Le transport : agent de transformation
Dans le passé, lorsque les gens se fiaient à la marche ou à la traction animale pour se déplacer, ils étaient limités à un rayon de déplacement de
15 à 25 kilomètres, soit la distance qu'ils pouvaient parcourir dans une journée en wagon tiré par un cheval. Pour se déplacer sur de plus grandes distances, le voyage pouvait prendre deux jours ou plus en wagon. Sinon, les gens devaient voyager par train ou par bateau.
Si une personne demeurait à plus de 25 kilomètres d'une communauté, d'une gare ferroviaire ou d'une voie maritime navigable, elle était isolée non seulement sur le plan économique (ne pouvant vendre ses récoltes aux marchés ni y acheter des aliments et des vêtements), mais aussi sur le plan social.
L'automobile et le développement d'infrastructures routières ont eu pour effet de réduire l'écart entre la vie rurale et la vie urbaine. Les fermiers pouvaient désormais se rendre facilement et régulièrement en ville pour vendre leurs produits au moment qui leur convenait. De plus, l'accès aux hôpitaux et aux écoles régionales était plus facile.
Si la première révolution a encouragé l'urbanisation, on peut dire que la seconde révolution et l'essor des transports ont mené au développement des banlieues. L'automobile a accéléré la migration des gens vers les banlieues, où les terrains sont moins chers et plus nombreux, et où l'on peut donc construire des maisons unifamiliales plus grandes et luxueuses.
Cette expansion vers l'extérieur des villes a mené à la construction de routes de meilleure qualité et d'autoroutes, en plus de systèmes pour le transport en commun facilitant le mouvement entre la banlieue et la ville, où travaillent les gens. Avec cette expansion, une série de services et d'industries connexes ont été développés pour appuyer l'expansion vers l'extérieur du centre-ville : restauration rapide, construction et entretien des routes, dépanneurs, postes d'essence, garages et concessionnaires d'automobiles, poste de police, etc.
Cependant, la migration des gens de la ville vers la banlieue a aussi causé plusieurs effets négatifs. Les embouteillages, la pollution de l'air, les accidents routiers, la dépendance au pétrole, les gaz à effet de serre, entre autres, sont tous des répercussions de l'émergence de la banlieue. De plus, le temps de déplacement chaque jour est aussi une perte de temps considérable.
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