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La technologie forestière
L’exploitation forestière
© Jupiterimages/Photos.com/Getty Images

L’exploitation forestière comprend toutes les activités liées à l’abattage des arbres dans le but d’en obtenir du bois. Les lois canadiennes réglementent les sections de forêts que peut couper une entreprise.

La sylviculture renvoie aux activités, aux règles et aux techniques liées à l’exploitation des arbres. Ce domaine comprend aussi la conservation et le reboisement des forêts.

L’exploitation forestière se fait en trois étapes. Sélectionne-les pour obtenir plus de détails.

© Taina Sohlman/Dreamstime.com

À cette étape, on planifie l’accès au site et son aménagement. Une autorisation formelle et une évaluation environnementale sont nécessaires pour s’assurer que la coupe d’une forêt n’aura pas d’effets secondaires néfastes. On crée un accès au site, comprenant la construction de chemins et de camps pour les travailleurs et les travailleuses.

On termine l’étape en marquant les zones de défrichage. Seuls les arbres dans ces zones peuvent être abattus.

Étape 1 :
Pré-abattage

 

À cette étape, on abat l’arbre à l’aide d’une tronçonneuse ou d’une abatteuse. L’arbre est ensuite défriché, ce qui veut dire qu’on lui enlève toutes ses branches et ses feuilles.

On utilise le mot débardage pour désigner toutes les activités associées au déplacement du tronc coupé jusqu’au site de dépôt. On déplace le tronc d’arbre vers l’endroit de dépôt. Le bois est ensuite transporté vers la scierie, habituellement par camion ou par flottage.

Étape 2 :
Abattage

 

À cette étape, on brûle les restes de l’abattage. On dégage le site et l’on replante des arbres ou des semences. On élimine les végétations non voulues afin de favoriser la croissance des nouvelles pousses.

Étape 3 :
Post-abattage

 

© iStockvideo
© iStockvideo

Le bois peut être abattu de différentes façons. Sélectionne les photographies ci-dessous pour connaître chacune des techniques d’abattage.

Coupe en longueur
On étête l’arbre, ce qui veut dire qu’on coupe toutes ses branches pour faciliter l’abattage. On laisse le tronc sur place. Le tronc est ensuite coupé et transporté vers la zone de dépôt. Toutes les branches et les feuilles restent sur place et sont brulées. On utilise cette technique pour les arbres difficiles à abattre.
Coupe en entier
L’arbre est abattu et transporté à la zone de dépôt avec toutes ses branches et ses feuilles. C’est à la zone de dépôt que l’arbre sera ébranché et tronçonné. Les branches, les feuilles et les houppiers restent sur la zone de dépôt et sont brûlés.
Coupe de bois court
Les arbres sont abattus et défrichés sur place. Le bois est ensuite tronçonné directement sur la zone de coupe. Les branches, les feuilles et le houppier sont laissés sur place et brûlés.
Coupe à blanc
Cette activité consiste à abattre en entier les arbres d’une forêt naturelle. On utilise cette technique pour faciliter l’accès au site de coupe et la reforestation.
Coupe en bloc
On sépare une forêt en différentes sections (ou blocs). On ne coupe qu’un bloc de la forêt, puis on fait le reboisement de ce bloc. Plus tard, on coupe un autre bloc de la forêt et l’on fait le reboisement. Cette technique assure la survie d’une forêt. Le résultat est une forêt ayant une mosaïque d’arbres de taille et d’âge différents, et cela contribue grandement à la préservation des différentes espèces animales qui y habitent.
© Marianne Venegoni/Dreamstime.com; © Einar Bog/Dreamstime.com; © Kolaczan/Dreamstime.com; © Shawn Milne/Dreamstime.com; © Hemera/Thinkstock

Afin d’aider les jeunes forêts à repousser, on pratique souvent la coupe sélective. Cette activité consiste à couper la végétation et les arbustes qui pourraient empêcher les jeunes arbres de bien pousser. Cette pratique consiste aussi à enlever certaines parties des branches d’un arbre afin d’aider au développement des bourgeons.

On brûle les rémanents de bois une fois l’abattage terminé afin de prévenir les incendies de forêt. En effet, ce bois sèche et devient un danger, puisqu’il peut facilement prendre en feu au contact d’une étincelle ou d’un éclair. Le brûlage des rémanents est contrôlé et surveillé.

La raisons principale du développement économique de certaines grandes villes de l’Ontario français et du Québec est l’exploitation forestière dans les chantiers de bûcherons et la pratique de la drave. Malheureusement, les « pitounes », ces longs billots de bois qui sont transportés sur les cours d’eau, ont pollué les eaux profondes de plusieurs lacs et rivières en se décomposant lentement. Certains billots s’égaraient ou coulaient au fond des lacs et des rivières, y demeurant pendant près de 100 ans.

Récemment, plusieurs petites entreprises écologiques ont vu le jour et ont pour mission de récupérer les billots de bois immergés depuis des décennies. Au moyen de tronçonneuses spéciales fonctionnant sous l'eau, cette industrie nouvelle permet aux gens de préserver les forêts, d’améliorer la santé des lacs et des rivières, et de donner une nouvelle vie aux billots!