Les épaves se trouvent non seulement au fond des océans mais aussi dans les eaux douces du Canada. On estime à près de 5 000 le nombre d’épaves dans la région des Grands Lacs. En voici quelques-unes :
Hamilton et Scourge
Les goélettes américaines Hamilton et Scourge, utilisées lors de la guerre de 1812, ont coulé en 1813 et reposent au fond du lac Ontario. Ces épaves sont en très bon état et ont été découvertes en 1973. Aujourd’hui, Parcs Canada cherche à les préserver en raison de leur richesse historique. Toutefois, les plongeurs ont découvert que la moule quagga recouvre ces épaves et les endommage.
Sweepstakes
Le Sweepstakes, un schooner en bois, se trouve aujourd’hui dans le parc marin national Fathom Five. Il fait partie des 27 épaves de ce parc situé dans la baie Georgienne. Plusieurs îlots rocheux, des récifs peu profonds, des tempêtes et du brouillard ont rendu la navigation difficile dans cette région. Le Sweepstakes a heurté un rocher le 23 août 1885. Heureusement, l’équipage a survécu à ce désastre. Aujourd’hui, de nombreux plongeurs explorent la richesse historique des épaves du parc Fathom Five. Tu aimerais un jour faire de la plongée dans ce parc marin national? Clique ici pour te renseigner sur ce parc.
Edmund Fitzgerald
Le navire à vapeur Edmund Fitzgerald était d’origine américaine. Ce navire transportait 26 000 tonnes de taconite (un minerai) de l’État du Wisconsin jusqu’à la ville de Détroit, au Michigan (États-Unis). Il a coulé à 27 kilomètres de la baie Whitefish, dans le lac Supérieur, à la suite d’une tempête survenue le 10 novembre 1975. Tout l’équipage, soit 30 hommes dont le capitaine Ernest M. Mc Sorley, a péri. Pour en savoir plus au sujet de cette épave, clique ici.
Tu aimerais en apprendre davantage sur les épaves que l’on trouve au Canada?
Voici quelques sites Web intéressants à ce sujet.
Tourbières mondiales
Il existe des tourbières partout dans le monde, mais elles se trouvent principalement dans l’hémisphère Nord. Les scientifiques étudient ces milieux en France et en Belgique. Cependant, c’est en Russie qu’il y a le plus grand nombre de zones humides à explorer.
Changements climatiques
Le réchauffement planétaire est dangereux pour les tourbières hautes. Si la température moyenne augmente et que la quantité de pluie et de neige diminue, la tourbe s’asséchera. La haute concentration de dioxyde de carbone de ce type de tourbière pourrait être libérée dans l’atmosphère et contribuer encore plus au réchauffement planétaire.
Écosystèmes en danger
Les tourbières pourraient éventuellement disparaître à cause du réchauffement climatique. Le gaz carbonique (CO2) stocké dans la tourbe se retrouverait dans l’atmosphère, ce qui polluerait notre planète.
On utilise la tourbe des tourbières pour l’horticulture, puisqu’elle retient bien l’eau et les éléments nutritifs. Il est important de faire une bonne gestion de l’utilisation de la tourbecar, si on utilise la tourbe plus vite qu’elle peut être remplacée naturellement, l’habitat sera détruit et les espèces qui y habitent seront en danger.
Une tourbière basse datant de la période glaciaire!
Au Québec, près de la baie James, la tourbière Cikwanikaci occupe une grande surface. Elle fut formée il y a environ 8 200 ans. Cette tourbière est riche en minéraux et abrite au-delà de 215 espèces de plantes. Pour en savoir plus au sujet de cette tourbière extraordinaire, clique sur le lien suivant : www.cikwanikaci.ca/tourbieres.htm.
Vidéo de la tourbière Mer Bleue
Vidéo des tourbières de Terrebonne
Les tourbières t’intéressent? Consulte les sites Web ci-dessous pour en apprendre davantage.
Savais-tu que plus de 50 % des fruits et des légumes contiennent des pesticides? Les pesticides chimiques sont utilisés sur les aliments pour les protéger et les préserver plus longtemps. D’ailleurs, 5 % de ces pesticides sont très puissants.
Il ne faut pas oublier que les pesticides chimiques polluent l’environnement. Alors, l’être humain, mais aussi tous les êtres vivants, en subissent les conséquences.
Les lois sur l’utilisation des pesticides en Ontario
Depuis le 22 avril 2009, soit le Jour de la Terre, il est interdit d’utiliser des pesticides pour embellir les végétaux. Cette loi veut protéger les familles, spécialement les enfants, ainsi que les animaux.
Il y a quand même des exemptions à cette loi. Toutefois, la loi exige que l’on pose des affiches avertissant le public de l’utilisation de pesticides. Voici des exemples de secteurs qui sont exemptés :
L’industrie agricole
Le milieu forestier
Les terrains de golf
L’industrie du paysage dont les cimetières, les offices de protection de la nature, les parcs, les terrains de sport, les écoles, etc.
Et si tous ces pesticides pouvaient être remplacés…
Il est difficile de ne plus utiliser les pesticides, surtout en agriculture. Par contre, il est possible de diminuer sa consommation de produits qui contiennent des pesticides de manière à travailler en vue d’un avenir plus vert. Voici quelques gestes « verts » :
Choisir d’utiliser des produits biologiques et biodégradables.
Utiliser du marc de café mélangé avec du compost ou du sel pour tuer les mauvaises herbes.
Mettre du paillis pour empêcher que les mauvaises herbes poussent. Avec le temps, le paillis se décompose et devient un engrais naturel.
Rapprocher les plants pour empêcher les mauvaises herbes de pousser.
Utiliser des ennemis naturels; par exemple, la coccinelle mange environ 100 pucerons par jour.
Utiliser des outils ou même ses mains pour enlever les mauvaises herbes.
Porter des vêtements longs et ajustés afin que les moustiques n’y entrent pas.
Utiliser des moustiquaires.
Tu aimerais en apprendre davantage sur les pesticides? Voici quelques sites Web intéressants à ce sujet.
Que cultive-t-on dans chacune des régions de l’Ontario? Quels sont les différents types de fermes dans la province? Renseigne-toi sur chacune des trois régions.
Clique sur la région du sud, de l’est et du nord sur la carte pour en apprendre davantage.
Le sud de l'Ontario
Le sud de l’Ontario compte pour un tiers de toutes les fermes en Ontario.
Les terres sont très riches et fertiles tout le long des Grands Lacs.
On y récolte beaucoup de fruits et de légumes, du maïs, des grains et des produits oléagineux.
En complément à la rubrique Ma planète, voici des informations supplémentaires sur les bélugas.
Les bélugas du Saint-Laurent
Savais-tu qu'il y avait des bélugas dans le Saint-Laurent depuis plus de 10 000 ans?
On estime à environ 1 000 à 1 200 le nombre de bélugas vivant dans le Saint-Laurent. Ce mammifère, contrairement aux autres espèces de baleines, reste dans le Saint-Laurent toute l'année.
Les conditions climatiques du Saint-Laurent et du Saguenay procurent au béluga un habitat comparable à celui de l'Arctique, c'est-à-dire une eau froide et riche en nourriture. Autrefois, on chassait le béluga pour sa peau, son huile et bien sûr pour sa chair riche en énergie et en vitamine C. Bien que la chasse aux bélugas soit interdite depuis une cinquantaine d'années, la population de bélugas n'a pas augmenté. C'est pour cette raison qu'ils figurent sur la liste des espèces menacées ou vulnérables. Selon les scientifiques, la pollution et la perte d'habitats sont les plus grandes menaces qui pèsent sur cette espèce.
Leur petit
Le bébé béluga reste entre 12 et 15 mois dans le ventre de sa mère. Il naît entre les mois de juin et septembre. La maman allaite son petit pendant 20 à 30 mois. Le petit béluga est gris ou brun et devient blanc vers l’âge de six ans.
Son alimentation
Le béluga se nourrit principalement de poissons tels que la morue, le hareng, la pieuvre, le calmar et le crabe. Il se sert de ses dents pour attraper sa proie, mais l’avale tout rond, sans mâcher.
Écholocalisation
Les bélugas produisent une variété de sons qui sont tantôt aigus, tantôt graves.
Ces sons leur permettent de communiquer entre eux. Les bélugas émettent aussi des ultrasons. L’écho qu’ils perçoivent leur permet de savoir où se trouvent leurs proies et de repérer les obstacles.
Tu aimerais en apprendre davantage sur les béluguas? Voici quelques sites Web intéressants sur le sujet.
Voici des informations supplémentaires sur la Guinée.
La Guinée est située sur la côte ouest de l’Afrique. Elle présente un relief varié et possède une faune et une flore riches et diversifiées. Plusieurs sites intéressants attirent chaque année des milliers de touristes. En voici quelques-uns.
La Dame de Mali
Perchée à 1 500 m d’altitude, la Dame de Mali est un attrait incontournable de la Guinée. Il s’agit en fait d’une femme d’une grande beauté taillée dans le roc par l’érosion éolienne. D’après une légende guinéenne, la Dame de Mali est une femme qui aurait trompé son mari et que Dieu aurait punie en la transformant en statue. Ce site constitue, pour les touristes d’aujourd’hui, une source d’émerveillement incomparable.
Situé près de la ville de Lola, le mont Nimba est l’un des principaux attraits touristiques de la Guinée. S’élevant à 1 752 m d’altitude, il est également l’un des plus hauts sommets de l’Ouest africain. Cette région forestière possède une faune unique, dont des crapauds vivipares et des chimpanzés très évolués. On dit que ces chimpanzés se servent de pierres comme outils pour concasser des noix, de feuilles d’arbres pour boire de l’eau et de tiges pour pêcher les fourmis. Ce site a été désigné patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981.
Le parc national du Haut Niger
Le parc national du Haut Niger, créé en 1997, a une superficie de 1 247 000 hectares. Le parc porte le nom du fleuve Niger qui le traverse. Il abrite une région forestière et une région de savane, ainsi qu’une foule d’animaux tels que le chimpanzé, la panthère, le buffle, l’hippopotame, le babouin et le lamantin. Plus de 300 espèces d’oiseaux vivent également dans le parc, dont le martin-chasseur géant et le héron pourpré.
Pour plus de renseignements sur la Guinée et d’autres de ses attraits touristiques, rends-toi sur les sites Web ci-dessous :
En complément à la rubrique Ma planète, voici de l’information supplémentaire sur l’Antarctique.
Un monde… de faits surprenants
Il y a environ 540 millions d’années, l’Antarctique faisait partie du continent appelé Gondwana, lequel comprenait ce qui constitue aujourd’hui l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Australie, Madagascar, l’Inde et certaines parties de l’Asie du Sud-Est, de l’Europe et même
de la Floride.
L’Antarctique compte les volcans situés le plus au sud de la Terre. Le plus actif est le mont Erebus qui, depuis 1972, ne cesse de cracher de la lave et des roches volcaniques dans un rayon de plus de
un kilomètre.
Le mont Erebus projette environ 80 grammes de particules d’or par jour sous la forme d’une fine poussière que l’on peut voir dans la neige entourant le volcan.
L’Antarctique est un endroit idéal pour la recherche et la collecte de météorites. Emprisonnées dans les glaciers, les météorites se conservent merveilleusement bien alors que les masses de glace progressent vers la mer. Les vents violents auxquels ce continent est soumis depuis des milliers d’années amincissent ces glaces, libérant ainsi les météorites qu’elles charrient. Il est alors possible de trouver plusieurs météorites concentrées en un seul endroit.
Ensevelis sous la glace se trouvent des montagnes, des vallées, des îles et des lacs.
Le savais-tu?
On a découvert en Antarctique des fossiles de dinosaures carnivores et herbivores ainsi que des fossiles de reptiles marins et terrestres. Certains remonteraient à plus de 195 millions d’années.
En 1970, un avion d’Air New Zealand s’est écrasé sur le mont Erebus, tuant du coup les 257 passagers à bord.
La glace des icebergs perd sa couleur blanchâtre à mesure qu’elle libère les bulles d’air qu’elle contient. La glace devient alors d’un
beau bleu.
Le plus grand lac subglaciaire de la planète se trouve en Antarctique. Le lac Vostok, un lac de la taille du lac Ontario, est enfoui sous
400 à 800 mètres de glace.
De l’avis de certains scientifiques, certaines vallées de la terre Victoria n’auraient reçu, en deux millions d’années, pratiquement aucunes précipitations. Certains astronautes se sont déjà rendus dans ces vallées pour se familiariser avec ce paysage qui s’apparente à celui
de la Lune.
La station britannique Haley VI est bâtie sur des « pilotis-skis » pour se prémunir contre les amoncellements de neige soufflés par le vent et de façon à pouvoir la déplacer dans d’autres zones, au besoin.
En 2001, Bernard Voyer, explorateur canadien, a fait l’ascension de la plus haute montagne en Antarctique, le mont Vinson. Cet exploit lui a permis de réussir un défi personnel, soit celui de faire le tour du monde en escaladant le plus haut sommet de chaque continent.
Jean Lemire, un Québécois, a été chef d’expédition en Antarctique à bord du voilier Sedna IV. Le but de cette expédition était de documenter l’effet des changements climatiques sur ce continent inhabité de la planète. Le voyage, qui a duré plus d’un an
(de septembre 2005 à novembre 2006), a permis à l’équipe de recueillir de nombreuses données et des images saisissantes. Biologiste et cinéaste,
Jean Lemire a tourné à cette occasion un film documentaire, Le dernier continent, dans lequel on peut suivre l’équipage dans
sa mission scientifique.
L’Antarctique t’intéresse? Consulte les sites Web ci-dessous pour en apprendre davantage.
En complément à la rubrique Ma planète, voici des informations supplémentaires sur l’empreinte écologique.
Le savais-tu?
On trouve sur le marché des toilettes écologiques à deux chasses : une de 4 L pour les liquides, et une autre de 6 L pour les matières solides. On économise ainsi la ressource naturelle qu’est l’eau et on réduit notre empreinte écologique.
Une voiture moyenne émet au kilomètre environ 167 g de dioxyde de carbone (CO2 ), un gaz à effet de serre, alors qu’une bicyclette
n’en produit pas.
Une sécheuse automatique émet environ 1,5 kg de CO2 dans l’atmosphère. Étendre le linge à l’extérieur est donc beaucoup
plus écologique.
Les « 3 R »
De nos jours, on insiste beaucoup sur les mots réduire, réutiliser et recycler.
Il n’y a pas si longtemps, on n’entendait jamais ces mots. Cependant, compte tenu du nombre d’habitants sur la planète et de l’impact que cela a sur notre environnement, il est de plus en plus important d’y prêter attention.
Quels gestes quotidiens laissent des empreintes écologiques?
Même si, en utilisant de l’eau, tu n’émets presque pas de CO2, ce geste nécessite toutefois de l’énergie pour puiser, pomper et filtrer. Chaque fois que tu actionnes une chasse d’eau, tu consommes entre 15 et 18 litres d’eau. Cette quantité d’eau est l’équivalent de 2 à 3 bouteilles d’eau de 750 ml et correspond à une émission d’environ 9 g de CO2.
Une voiture émet 167 g de CO2 par kilomètre. C’est la raison pour laquelle nous te suggérons de marcher ou même de prendre ta bicyclette pour te rendre à destination. Est-ce que tes parents font du covoiturage pour se rendre au travail? Si c'est le cas, c'est une excellente idée!
À l’été, il se peut que tes parents étendent les vêtements à l’extérieur pour les faire sécher. Ce moyen de faire sécher est bien moins coûteux, et il est beaucoup plus écologique. Une sécheuse peut produire 1,5 kg de CO2 par brassée, tandis que le vent qui souffle sur le linge n’en produit pas.
N’oublie pas, chaque petit geste compte!
Tu voudrais calculer ton empreinte écologique? Consulte les sites Web ci-dessous pour ce faire.